Je voudrais changer les couleurs du temps...
Quand je suis partie de chez moi pour quelques jours de vacances tout récemment, je quittais ceci:
Quand je suis rentrée une dizaine de jours plus tard, j'ai dû affronter ça:
Je trouve que ça commence à bien faire. Est-ce par
prémonition que Paul McCartney a écrit ces paroles pour l'album (Memory Almost Full) sorti en juin dernier?
"When was that summer when the skies were blue?
The bright red cardinal flew down from its tree?
You tell me
When was that summer when it never rained?
The air was buzzin' with the sweet old honeybee
Let's see
You tell me
Were we there?
Was it real?"
(C'était quand, cet été où les cieux étaient bleus, où le rouge
cardinal s'envolait de son arbre? Dis-le moi. C'était quand cet été où
il ne pleuvait jamais, où l'air était plein du bourdonnement de cette
bonne vieille abeille à miel? Voyons, dis-le moi. Y étions-nous?
Etait-ce bien réel?)
Voilà pourquoi, comme Guy Béart, aujourd'hui "je voudrais changer les couleurs du temps..."
Heureusement, j'ai de quoi m'occuper. Et pendant que je
brode, tricote et couds, regardez comme j'ai de la chance: avec un petit
kit tout bête, des petites mains malhabiles mais volontaires, un mètre ou deux de
fil rose, quelques centimètres carrés de feutrine rouge et blanche et beaucoup un peu de patience et d'aide de Maman,
ma petite puce et mon petit poussin de presque 5 ans me prouvent que la
relève créative est d'ores et déjà assurée. C'est pas ravissant, ça?
Et pour finir, parce que je sais que tout le monde se
demande ce qui s'est passé dans la maison depuis hier, voici une photo
d'exode. Les envahisseurs se sont construit un navire pour quitter le
salon!